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Le Cadeau - Dernier épisode (3/3)

Dernière mise à jour : 31 déc. 2021

- “J’ai envie de vous. Baisez-moi


Comme un électrochoc, un réveil brutal. La crainte reflue, la confiance en soi se fraye un chemin bousculant les doutes qui ont pu s’immiscer et le revoilà devenu mâle presque alpha dont j’ai besoin.


Besoin. Envie.


***

Je me sens responsable de leur état à tous les deux. Du mien également.


Rarement Océane ne m’a semblé irradier d’autant de désir en présence d’un autre homme. Mon choix, même difficile, était le bon visiblement.


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Après un moment de faiblesse indiscernable, il se reprend lorsque Océane lui glisse quelques mots. Elle est si douée, si empathique, capable de lire au fond de vous-même et de trouver la clé pour libérer ce qui en vous était enfoui. Il lui prend la main fermement, cherchant par ce geste à la rassurer quant à sa capacité à s’occuper d’elle. Il la guide vers le patio. L’ensemble de la salle est médusée. Tous veulent coucher avec elle, remplacer cet homme. La plupart se branlera ce soir ou se caressera pour les femmes et beaucoup honoreront leur partenaire ou époux/se avec l’image de ma sublime déesse, de mon joyau étincelant en tête.


Je termine ma coupe, les suis quelques pas, remarque à peine l’air pincé de la blonde esseulée et coincée lorsque je la croise. Je sais où ils vont, point besoin d’être trop près, laissons à John un peu d’espace.


Ils ont pris l’ascenseur juste avant moi. Sans doute une petite punition de ma douce pour le jeu de séduction présumé auquel je me suis laissé aller ce soir. Tant mieux, j’adore. Je l’imagine dans cet ascenseur, terminant de l’allumer fiévreusement, l’embrassant tout en collant son corps presque nu contre le sien, laissant ses mains glisser de son torse jusqu’à ses fesses, puis bien évidemment à sa queue. S’ils sont seuls peut-être le prendra-t-elle quelques instants en bouche, lui donnant ainsi un aperçu délicieux d’un avenir qu’il trouvera trop lointain. Certains, trop échauffés par le jeu lascif puis agressif de mon joyau ont joui dès cette première caresse pour son plus grand amusement et parfois sa plus grande déception. John n’a pas l’air d’être de ceux-là. Il semble être plutôt de ceux qui après un moment de stupeur, laissent glisser leur bouche sur les seins de ma douce, et leurs mains remonter la robe légère, pour caresser les cuisses soyeusement gainées de bas presque aussi doux que sa peau merveilleuse. S’il était assez téméraire, il irait jusqu’à sa chatte que je sais trempée et y pénètrerait d’un doigt. J’imagine la tension monter. L’ascenseur est trop rapide pour permettre une baise lors de la descente, aussi seront-ils tous les deux immensément frustrés et excités.


Perdu dans ces pensées agréables, je suis à mon tour seul dans l’ascenseur. Je contemple une Londres toujours vivante malgré l’heure désormais tardive et me plait à imaginer la suite de notre séjour ou plutôt les nuits à venir une fois mes rendez-vous les plus pénibles derrière moi. La rejoindre…


La porte s’ouvre. Je les aperçois pénétrant dans le Shangri-la qui se situe dans la même tour. Machinalement je m’avance et vérifie le message reçu sur mon téléphone plus tôt dans la soirée: Chambre 845. J’hésite à les rejoindre dès maintenant ou bien à leur laisser encore un peu de liberté. Océane ne peut sans doute plus résister à l’envie terrible de le dévorer. Me voilà une fois encore dans l’ascenseur qui suit le leur. Océane ne m’a pas jeté le moindre regard depuis que, féline, elle a quitté le bar au bras de son chevalier d’une nuit. Elle me sait pourtant là et ne me voudrait nul par ailleurs. Nous ne vivons ces jeux que dans le partage l’un avec l’autre. C’est là que nous trouvons notre excitation plus que dans le sexe lui-même si simple à trouver et si fade sans cette connexion quasi-mystique qui nous unit.


La porte de l’ascenseur s’ouvre sur le 8ème étage. Aucun bruit, un long couloir décoré avec soin comme on peut s’y attendre pour un hôtel de ce standing. La lumière y est tamisée, le parfum envoûtant, musqué, oriental. L’excitation commence à me saisir à mesure que je m’avance pas après pas, assez lentement pour profiter de chaque seconde de cette attente. Mon coeur pulse, je sens la chaleur m’envahir, ma queue se dresse comme si chaque pas était un coup de langue gourmand. Un panneau indique que la chambre 845 se trouve tout au fond du couloir. Je ne peux discerner la porte, le couloir tournant à angle droit.


Le tumulte du sang qui boue en moi m’aurait presque fait manquer un indice précieux. L’absence de musique et l’atmosphère de ce couloir vide et normalement silencieux me fait remarquer un son très léger mais reconnaissable entre mille. Les gémissements étouffés d’Océane. Là, à quelques pas plus loin dans ce couloir. Les deux amants sont cachés de ma vue mais la nature des soupirs me permet de visualiser mentalement la scène. Je suis néanmoins trop curieux pour me contenter d’imagination. Gardant mon calme, je franchis le coude et les vois, enfin, à 6 mètres de moi, sublimes, bandants.


***


Enfin il apparaît. Mon homme est là, dans la brume du champagne et du désir qui a sournoisement mais sûrement fait son chemin au travers de chacune de mes cellules. Il m’observe. Je mouille plus encore.


Tout est allé si vite depuis que nous avons quitté le Hutong. Les regards posés sur moi, me déshabillant à chaque pas m’ont survoltée. Que j’aime cette sensation de pouvoir faire jouir chacun de ces hommes d’un simple regard, d’une simple caresse et plus encore de les savoir ce soir, cette nuit, acharnés à jouir, mon image gravée dans leur esprit les hantant pour de nombreuses semaines à chaque fois que l’excitation les saisira.


John a été si entreprenant qu’il m’en a presque surprise. Sa main s’est très vite posée sur mon cul pour me guider vers le premier ascenseur, le palpant indécemment. Puis ces baisers sensuels, fougueux échangés dans cet ascenseur vitré. Je mourrais d’envie de me tourner, me pencher en avant, relever ma robe pour lui tendre mon cul et lui permettre de se défouler en moi égoïstement. Le temps nous a manqué peut-être plus que la pudeur ne m’a retenue. Ses mains m’ont explorée entièrement pendant tout le chemin nous menant jusqu’ici, maintenant. Aucun centimètre de ma peau ne lui est plus inconnu. Cette envie a dû l’assaillir si violemment depuis que le rendez-vous a été fixé et plus encore depuis qu’il a plongé dans le fleuve de séduction que je lui offrais. J’ai tant aimé la douceur et la fermeté de ses doigts me pénétrant profondément, m’ouvrant. J’imaginais sa queue, je perdais patience! Dans ce couloir qui me paraissait sans fin, ou peut-être était-ce dans ce second ascenseur, je ne sais plus, j’ai sorti sa queue aussi belle qu’attendu. Je l’ai caressée, branlée tandis que nous marchions. Une goutte de sperme perlait déjà alors que ma paume caressait son gland rouge et épais. Plus l’eau me montait à la bouche plus je le branlais fort, le tenant fermement entre mes doigts et variant la pression.


Il allait jouir, j’en suis presque certaine lorsqu’il a repris ses esprits pour me plaquer contre le mur, coller son sexe sur mon ventre, tachant ainsi ma robe noire de son sperme et m’embrassant à pleine bouche. Je pensais qu’il allait me posséder là comme ça, j’en avais tellement envie, ma chatte n’était plus qu’un fleuve de désir… La surprise fut grande lorsqu’il s’agenouilla, embrassa mes cuisses et plongea directement à la source de mon excitation qui lui recouvrait les doigts. Sa langue est aussi aventurière que ses doigts. Douée, elle honore mes lèvres, puis mon clito avant de plonger en moi. Il me pénètre en même temps de deux doigts, je tiens ma robe relevée pour lui faciliter la tâche et tends mon bas ventre vers sa bouche. Je suis parfaitement indécente dans cette position, perchée sur mes Louboutin. Je tourne la tête vers Eric qui s’est adossé au mur opposé et profite implacablement du spectacle. D’une main je prends la tête de John pour l'appuyer sur mon clito et ne peut m'empêcher de laisser s’échapper un gémissement plus proche du cri que du soupir. Il me lèche voluptueusement, y prend un plaisir certain.


Cette petite boule de feu qui naît au creux du ventre et irradie pour gagner et réchauffer tout le corps apparaît. C’est trop tôt. Je ne veux pas jouir ainsi, je veux jouir de sa queue, de leurs queues. Je le relève donc. Il m’embrasse à nouveau enfiévré mais toujours sous contrôle. Mon dieu comme je dois couler!


Il jette un oeil à Eric, presque suppliant. La réponse est pourtant évidente mais j’imagine que le verni d’homme bien éduqué le retient de se laisser totalement aller. Il va falloir qu’il change dans les toutes prochaines minutes.



***


Le tableau qui m’est offert est sublime. Son amant se noie en elle littéralement. Je discerne la respiration de ma douce s'accélérer. Je ressens presque la jouissance monter en elle. Je ne suis donc pas surpris lorsqu’elle interrompt son chevalier servant. Je ne le suis pas non plus lorsqu’il sollicite de ma part une approbation. Ils agissent tous ainsi. Sinon nous ne les aurions pas sélectionnés. Je hoche très légèrement la tête positivement. Si je n’étais pas si échauffé je rirais presque d’imaginer sa mine déconfite si, à ce moment précis, je répondais négativement et reprenais Océane pour la ramener avec moi le laissant dans ce couloir, seul, la queue à l’air et l’excitation de ma douce partout sur le visage et les doigts en souvenir. Je ne suis pas si cruel. Et surtout je tiens à la vie… J’imagine à peine ce que pourrait me faire subir Océane si j'agissais ainsi!


Il la prend par la main, sort laborieusement sa clé de sa poche, sa queue toujours tendue le guidant. La porte de la chambre 845 s’ouvre, ils entrent, je les suis de près avant que la porte ne se referme. La chambre est sublime, un grand lit de deux mètres sur 2 mètres siège en son milieu. Des draps de satin blanc sont une invitation à ce qui va advenir. Sur une table ronde, une bouteille de champagne repose dans un seau à glaçons, trois flûtes posées autour (charme des hôtels de luxe). Deux fauteuils profonds sont disposés de chaque côté du lit, de grandes fenêtres ouvrent sur une vue moins stupéfiante que celle qui était la nôtre ce soir mais la beauté de la nuit est vivante et se trouve devant nous, privant la vue de tout intérêt.


Océane ne tient plus et jette littéralement John sur le lit. Il tombe en arrière, se relève sur les coudes, sa queue que je dois admettre parfaite pour Océane, prête à l’action. Océane se tourne vers moi et me jette un regard que j’interprète comme un ordre. Alors qu’elle s’agenouille pour lécher la queue qui s'offre à elle, débutant des couilles qu’elles a libérées en ouvrant le pantalon de John pour terminer par le gland, je saisis la bouteille, l’ouvre et sers trois coupes. Mon joyau déguste la verge de John avec talent, envie et sensualité. Elle est si dure qu’elle vibre presque à chaque coup de langue, j’admire ma douce prodiguer un plaisir si intense à sa proie du soir. Elle l’avale, se délecte de la moindre goutte de sperme qui perle et n’oublie pas de lui jeter des regards enfiévrés. Tout amant moyen se serait déjà déversé dans sa gorge. John est un très bon amant, il est hypnotisé, se laisse emporter mais se contient. Combien de mâles ai-je vu fondre bien avant cet instant, incapable de gérer la somme des émotions qu’elle avait créées en eux tout au long d’une soirée? Je subodore qu’il a trop envie de la baiser pour abandonner si tôt.


Négligemment, je lui tends une coupe de champagne qu’il saisit et boit tout en se faisant sucer. Je fais de même à ma douce. Espiègle, elle y porte ses lèvres, bois quelques gouttes, puis en verse le contenu sur la queue de John tout en la léchant tentant d’éviter toute déperdition. La surprise autant que le froid le font sursauter mais elle le maintient fermement en place enfonçant sa queue tout au fond de sa gorge. Je m’installe dans le fauteuil juste à côté et admire. Je sors à mon tour mon sexe qui meurt d’avoir été tant convoité mais tant délaissé ce soir. Je regretterais presque mon choix à l’instant, imaginant brièvement la bouche d’Anastasia m’enveloppant de sa chaleur.


Océane le suce longuement, avec application. La douceur avec laquelle sa bouche tourne autour de son sexe contraste avec les violents soubresauts de plaisirs qui régulièrement lui soulèvent le ventre. A chacun de ces soubresauts il s’enfonce profondément dans la gorge d’Océane qui l’accueille avec plaisir.


Après plusieurs minutes de cette torture heureuse, je sors mon téléphone, me connecte à l’enceinte pour lancer ce que je sais être un signal: Drake, God’s plan retentit soudain dans la pièce. Le son nous enveloppe tous les trois.


L’effet sur Océane est difficilement descriptible. Elle s’élève. Elle passe dans une autre dimension. Elle n’est plus uniquement source de sensualité mais devient sensualité, sexe, plaisir. Divinité grecque, romaine ou hindoue, n’importe, aucune n’a jamais eu son pouvoir à ce moment précis. Si John avait assez de volonté pour apercevoir le regard d’Océane, il prendrait peur la voyant se muer ainsi en divinité du sexe. Tenant son sexe mêlé de sperme et de champagne, elle se relève. Laisse tomber enfin sa robe dévoilant pour la première fois à John l’intégralité de son corps parfait. La courbe enchanteresse de ses seins répondant à celle du creux de ses reins. L’ensemble de son corps pulse le désir. La chaleur qui s’en dégage désagrège toute volonté d’y résister.


Océane le chevauche. Sa queue la pénètre toute entière. Très doucement mais jusqu’au fond. Jusqu’à ce qu’elle sente ses couilles pleines et suppliantes sur son cul. Je bande si fort, je me caresse et me branle à pleine main. Le cul de ma douce danse sur la queue qui la pénètre, en rythme avec la musique. Ses longs cheveux, coulent dans son dos et caressent ses fesses alors qu’elle baise son amant. Soudain, comme repris d’une fierté déplacée, il prend ses deux fesses rondes dans ses mains, les écarte et pendant plusieurs minutes la baise à son tour ainsi donnant de grands coups de queue arrachant des gémissements puis des cris à ma douce qui ne peut s'empêcher de lâcher


- “Putain oui vas-y défonce moi


Cet encouragement des plus explicite accentue le rythme. Océane est droite, assise sur sa queue, cambrée, les seins projetés en avant. Sublime. Incroyablement sexy. Incorrigiblement salope.


Alors qu’il se défoule en elle, je me relève, remplis ma coupe et m’approche. Je laisse ma main gauche couler le long de son dos remonter de la chute de ses reins jusqu'à son cou. Je ne puis dire si elle me sent tant elle se fait bien baiser. Je porte à ses lèvres un peu de champagne qu’elle boit, les yeux ailleurs, perdue dans son plaisir et celui de son amant. Elle passe alors sa langue sur ses lèvres charnues toujours d’un rouge provocant. J’interprète ceci comme une invitation et, alors que John poursuit ses efforts, variant le rythme, la profondeur, léchant les seins tendus de ma douce, je frotte mon gland sur les lèvres d’Océane qui accepte cette caresse et sort à nouveau sa langue cette fois pour me lécher. N’y tenant plus, je saisis sa tête de mes deux mains et commence mon oeuvre lui baisant à mon tour la bouche tandis que John lui baise la chatte.


La douceur de sa bouche, la gourmandise avec laquelle elle me déguste me transporte toujours aussi loin vers le plaisir. Enfin, ma douce et moi sommes unis par le sexe ce soir.


***


Enfin sa queue m’emplit la bouche. Je suis si bien prise par John que je m’épuise littéralement. Je ne sais comment il peut maintenir ce rythme. Sa langue tourne autour de chacun de mes tétons, puis sa bouche les suce, les mordille. Une fessée bruyante retentit faisant rougir ma fesse droite. J’aime! Je bouge de plus en plus fort mon cul sur sa queue, en rythme avec ses coups de reins. Dès que je sens qu’il se crispe, le plaisir montant trop vite, je ralentis. Je veux qu’il me baise comme une chienne ce soir. La chaleur, le goût du sexe d’Eric me redonne des forces et accroît mon excitation qui me semblait déjà à son comble. Je sens mon clito frotter sur le ventre de John. L’épaisseur de son sexe est parfaite et m’écarte délicieusement.


D’une main je saisis les bourses d’Eric tout en le suçant du mieux que je peux tant les coups de reins de John me soulèvent parfois, suivis par des vas et vient bien plus lents, plus doux mais toujours profonds. Je sens son excitation monter à mesure que la veine sous sa queue grossit. Je n’y tiens plus, je m’appuie sur John, me dégage de son emprise pour m’offrir à une emprise toujours aussi bestiale.


***

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Alors qu’elle me suçait et allait sans doute jouir, Océane se dégage. John et moi pensons qu’il s’agit d’une pause tant, fiers mâles, nous pensons l’avoir épuisée, enfin John surtout. Surprenante comme toujours, lascive, inépuisable, insatiable, ma douce se jette à quatre pattes, tend son cul parfait vers nous, nous défiant de toute sa sexualité.


John est en sueur, presque hébété par l’effort mais toujours dressé il se déshabille, laisse tomber sa chemise, son pantalon.




- “Viens John, je te veux dans ma bouche, je ne t’ai pas encore assez dégusté


Comme un pantin, il s’allonge de tout son long sur le lit, son sexe à hauteur du visage de ma douce qui sans attendre ne serait-ce qu’une seconde se jette sur lui pour une fois encore le rendre fou. Le branlant, le suçant, l’avalant elle se lâche totalement mais le mouvement balançant de son cul m’invite irrésistiblement. Déshabillé également, je me tiens debout derrière elle. Frotte ma queue sur sa chatte gonflée, trempée et ouverte. Je la pénètre de toute ma longueur sans effort. Elle est pourtant si serrée. Un vrai délice de la sentir tout autour de ma queue, contracter par moment ses muscles pour m’enserrer plus fortement.


Je la fesse plus fort que n’a osé le faire John, rougissant ses deux fesses l’une après l’autre tout en la baisant doucement. Je m’occupe d’elle avec sensualité, profondeur, elle accompagne mes coups de queue à la perfection, nous dansons un tango du sexe. La vision de son corps ainsi offert, de sa bouche avalant une queue énorme et surtout le plaisir qu’elle y prend, me rendent fou et me font accélérer le rythme. John est parti, il n’est plus parmis nous tant le plaisir est intense. Il crie, gémit fort, je ne puis bien voir mais il me semble qu’un doigt d’Océane joue avec son cul ou y a pénétré. Il halète si fort qu’il semble habité seule la fellation d’Océane pouvant l’exorciser.


Tout en baisant avec application mon joyau, je saisi d’une main la bouteille de champagne laissée seule et me penche en avant pour la lui donner. Elle se tient sur un bras, la saisit de la main droite et verse son liquide sur le torse de sa victime et sur sa queue pour y plonger la bouche et se délecter de ce nectar en léchant, suçant le champagne qui tente de lui échapper.


Je ne saurais dire combien de temps passe alors qu’elle ne lâche pas la queue de notre proie sur laquelle elle vide littéralement la bouteille de champagne et que mes coups de reins la font crier de plus en plus fort. Je me rappelle alors que ce soir n’est pas ma soirée mais celle de John et me retire non sans avoir une dernière fois claqué son cul rougi. Elle n’est pas surprise, ayant sans doute pensé à la même chose. Drake est toujours avec nous, la chambre nous accueille toujours dans la volupté de cette soirée perverse.


Océane s’allonge toute entière sur le corps parfumé de champagne de son amant, l’embrasse avec douceur, lui caresse les bras puis les pectoraux et le ventre. Il ne débande pas. Elle lui susurre quelque chose à l’oreille, ces quelques mots semblent le sortir d’une torpeur sensuelle. Il reprend soudain ses esprits et nous échangeons nos places. Océane se caresse pendant tout ce temps, terminant le champagne.


***


Il est temps pour John de me prendre comme une chienne. Je le sens se poser derrière moi, sa queue bien dure frotter contre ma chatte légèrement endolorie de tous ces coups de queues qui me font tant de bien. Il n’hésite pas et s’enfonce en moi violemment me laissant échapper un cri aigu. Eric a pris sa place et se branle en attendant que je daigne le sucer. J’aime ses yeux bleus gris, son torse large. Je regrette soudainement d’avoir terminé le champagne sur le torse et le sexe de John. Je n’ai pas le temps de le regretter longtemps car les coups de boutoir de notre proie me soulèvent littéralement du lit. Il a bien reçu le message et s’en donne à coeur joie. Je sens ses couilles pleines frapper mon clito extrêmement sensible à chaque coup de queue. Ils m’épuisent. C’est parfait. Il sait varier l’intensité de ses mouvements, tantôt lent, tantôt rapide, tantôt puissant et tantôt doux. Eric m’emplit totalement la bouche, le goût de son sperme mêlé à celui du champagne est un délice qui m’emporte. Je suis là, dans l’instant, toute à la fois chienne de ces deux mâles qui me prennent sans ménagement et maîtresse de leurs désirs, plaisirs et sensations. Je leur appartiens comme ils m’appartiennent.


***


John s’épuise à la prendre, ruisselle sous l’effort. La fellation que me prodigue Océane est un mélange de douceur et d’hallali. Je pourrai me vider d’un coup en elle, là, maintenant, mais sais instinctivement que le moment n’est pas encore venu.


John se retire, respire fort. Il a le regard fou, fou d’envies. Nous échangeons un sourire complice fiers tous deux d’avoir la chance de pouvoir jouir d’un si merveilleux joyau.


Océane me regarde, une douceur infinie dans les yeux recouvrant le tourbillon de sexualité qui l’assaille. Elle embrasse langoureusement ma queue, comme pour lui dire au revoir. Je saisis le message. Elle s’allonge alors sur le dos, dans mes bras. Nous sommes côte à côte et nous embrassons. Je lui caresse les cheveux qui n’ont pas été épargnés par le champagne. Peu de choses l’ont été dans la chambre d’ailleurs.


Son sexe en main, John, vient s’allonger sur elle. Il embrasse chacun de ses seins et les lèche avec douceur tout en la pénétrant très délicatement et doucement, faisant reposer son bas ventre et son bassin sur celui d’Océane. Ma douce, se cambre pour l’aider à la pénétrer plus profondément dans cette position, écarte largement ses cuisses laissant sa cuisse gauche reposer sur la mienne. Ma main caresse ses seins, pince ses tétons alors que John, avec une sensualité apaisé, comme s’il avait défoulé toute sa masculinité en elle quelques minutes avant, entame un balai lancinant. Les mains de ma douce se referment alors sur son cul musclé, pour l’accompagner dans ce moment suave que nous partageons. Nos langues se cherchent, jouent alors que je la sens au bord du précipice.


***


Comme il est bon d’être blottie dans les bras d’Eric tout en ressentant ce mâle au corps parfait et à la queue merveilleuse me pénétrer si doucement et si profondément après m’avoir arraché tant de cris. La boule de feu au centre de mon être, celle dont émanait cette spirale de sensualité que je projetais sur la salle ce soir mais qui restait invisible, croît inexorablement. Lentement, très lentement, elle me possède, m’emplit. Telle une étoile qui implose, telle une supernova, la chaleur irradie dans chacun de mes membres, se répand dans chacun de mes nerfs. Quelques frottements de plus sur mon clitoris, quelques coups de reins bien rythmés, la font littéralement exploser, une vague soudaine, irrésistible, d’une énergie dangereuse, fait céder toutes les barrières de mon âme, m’envahit toute entière. Je ne suis pas consciente des cris qui emplissent la chambre, ni des soubresauts de mon corps alors que je jouis, dans les bras de mon homme sous les assauts de mon amant d’un soir.


Nous ne sommes plus qu’un, tous les trois.


***


L’astre brille de mille feux. Mon joyau étincelle si fort que je m’en oublie moi-même. Je me laisse couler dans le flot de son plaisir intense et dans le bonheur de la voir jouir. Je l’aime.


Je lis dans les yeux de John une lueur de fierté bien méritée. Il n’arrête pas pour autant son va et vient lent et profond, il accompagne la jouissance de ma douce avec toute sa virilité.


A peine remise de son abandon au plaisir, Océane se jette littéralement sur le sexe de John. Ce mouvement soudain nous surprend tous les deux mais John s’abandonne très vite à la bouche qui le gobe et le dévore. Nous voilà tous deux debout à côté du lit, ma merveilleuse petite coquine assise sur le lit nous branlant à tour de rôle, nous suçant avec gourmandise. Elle a jouit certes mais il lui manque le principal. Sa satisfaction entière vient du plaisir qu’elle tire à faire jaillir la semence des mâles.


L’un et l’autre, nous la contemplons, comme souvent ce soir, l'admirons, comme toujours, et pour mon plus grand bonheur l’adorons telle la divinité qu’elle surpasse en tout.


Il est le premier à jaillir. Son sperme gicle sur sa bouche ouverte, elle sort sa langue pour mieux le recevoir et n’en rien laisser perdre tout en le branlant encore et encore. Il semble ne jamais pouvoir arrêter de se vider. C’est cette vision qui, à mon tour, me fait jouir. Mon sperme recouvre le sien sur les lèvres rouges de ma douce. Les giclées de spermes atteignent ses seins et ses bas noirs, je fantasme sur ce contraste entre le blanc de nos spermes et le noir de ses bas qui en sont l’une des sources. Elle se délecte de notre vie, de notre force, de notre sperme. Elle embrasse le sexe tendu de son amant et le regarde à ce moment dans les yeux.


***


Ils ont joui si fort qu’ils m’ont souillée toute entière de leur sperme. Bien que toujours sous le choc d’un orgasme puissant, je mouille à nouveau alors que je les reçois en et sur moi. Rien ne m'excite plus que ces hommes se laissant aller à mon pouvoir et me faisant don de leur plus précieux trésor. Je ressens autant de plaisir à ce moment qu’il y a quelques secondes. Un plaisir tout cérébral d’avoir construit ce moment, d’avoir amené cet homme au paroxysme de son plaisir. Certes j’aurais pu le faire jouir en 3 minutes quelque part dans ce club mais jamais l’expérience n’aurait été pour lui aussi pleine et sublime qu’elle l’a été ce soir. Faire monter le désir est aussi important que le faire jaillir.


Je plonge mes yeux dans ceux de John. Eperdu, vidé, heureux, marqué à vie. Avec autant de vice que de tendresse j’embrasse sa queue et lui dit ces mots que ce soir je suis la première à lui dire :


- “Joyeux anniversaire


***


Epilogue


Mon amour blottie contre moi, je laisse le silence admirer notre bonheur. Nul besoin d’échanger des mots. L’échange de ce soir est en soi plus parlant que des mots qui ne seront de toute façon qu’approximatifs dans leur description, ternissant les couleurs éblouissantes d’une toile de sentiments et sensations.


Ses cheveux sentent le champagne. J’aime sentir son corps épuisé contre le mien. Je sens sa chaleur malgré nos manteaux qui nous séparent.


Les portes de l’ascenseur s’ouvrent. Nous avançons dans le lobby de ce qui fut, ce soir, l’écrin éphémère d’un joyau éternel.


Une Tesla noire s’approche; Je n’ai pas fait attention à la marque du Uber que j’ai commandé mais nous sommes seuls.


Le chauffeur en descend, costume sombre, chemise blanche. Nous sommes épuisés et heureux de pouvoir rentrer ensemble à notre hôtel, laissant ce souvenir indélébile derrière nous. Il ouvre la portière permettant à Océane d’éviter le froid intense de cette nuit de novembre. Elle s’engouffre dans la voiture alors que j’en fais le tour, ouvre la portière pour m’installer au chaud, aux côté de ma douce.


***


- “Je ne pensais pas qu’il serait si endurant. J’espère que vous ne m’en voudrez pas, j’ai préféré vous attendre plutôt que de rentrer seule?


Le volcan a vaincu la glace. L’habitacle de la voiture n’est qu’un subtil parfum de pur désir.


La robe rouge si courte aurait dû nous sauter aux yeux mais l’un et l’autre ne l’avons remarquée qu’une fois assis.


Un rire voluptueux échappe de ma douce que je pensais épuisée, un regard de braise me foudroie, sa main se pose sur la cuisse de notre surprise.


- “Je veux danser


FIN


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