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La Proie - 2 et fin

Dernière mise à jour : 13 mars 2020

Résumé du premier épisode :


Un été brûlant à Saint-Tropez, Océane tombe sous le charme d'un de mes amis d'enfance. Chasseresse, féline, elle l'invite à prendre un verre en notre compagnie, se jouant de lui et de sa stupéfaction, usant de sa sensualité sans scrupules pour l'enflammer avant, soudain, d'être prise de l'envie de danser...


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Elle: “J’ai envie de danser!”


D’un coup sec elle vide son troisième ou quatrième cocktail, se lève, récupère son sac, me le transmet d’un sourire complice, et nous tend chacune de ses mains qu’Eric et moi saisissons immédiatement, heureux de ce contact où pour la première fois, nous la touchons tous les deux. Elle se retourne, grisée par l’alcool et lance un joyeux “Amusez-vous bien!” à nos voisins qui semblent s’ennuyer profondément en attendant la consommation de ce qui a été payé plus tôt dans la soirée.


C’est aux bras de ses deux galants cavaliers que ma douce parcourt les quelques centaines de mètres qui nous séparent du club où elle pourra laisser son corps s’exprimer sur la piste de danse, pour le plaisir de nos yeux et sans aucun doute dans le but de déclencher, tant chez Eric que chez moi, des poussées animales qu’elle seule saura contrôler. Perchée sur ses hauts talons, elle s’appuie à nos bras, son corps se collant alternativement à chacun des nôtres. Je vis pour ces décharges de sensations qui assaillent chacun de mes sens lorsque nos virées nocturnes s’égarent comme ce soir. Eric est enfin parfaitement détendu, il entre dans le jeu. Je ne puis dire s’il a compris la finalité de la soirée où s’il y voit uniquement un jeu entre amis étourdis d’alcools. peut-être ne se pose-t-il aucune question, se laisse-t-il guider par ses instincts. J’espère qu’il en sera de même plus tard lorsqu'il s’agira de prendre possession de ma douce.


Nous voilà en bas de ces marches sur lesquelles, plus jeune, j’ai tant attendu au milieu des robes courtes, talons vertigineux et autres bellâtres avides de pénétrer outres les porteuses de ces robes et talons, ce lieu que, comme eux, je pensais inaccessible. La queue est si longue. Le privilège des années de galère à patienter et, même si je n’ose me l’avouer, de l’âge, nous permet de passer sur la droite, Océane toujours plus caressante, le long de cette queue immense, pour atteindre l’entrée gardée depuis plus de vingt ans par les mêmes cerbères. Un sourire bref, un hochement de tête, le cordon s’ouvre.


A peine entrés, la musique puissante prend possession d’Océane qui, à notre plus grand désespoir, quitte nos bras pour virevolter jusqu’à la piste de danse déjà bondée. Eric me regarde, surpris de cet abandon. Comme moi, il ressent un manque, un sevrage violent de la caresse subtile de ce corps pour lequel il vibre depuis plusieurs jours. Parler étant inutile dans un tel lieu, un haussement d’épaules et un clin d’oeil suffisent à exprimer l’évidence: Elle est libre. Je me dirige vers le bar tant bien que mal. Je serai toujours aussi ignorant sur les raisons qui poussent tant de personnes, moi y compris, à dépenser le prix d’une bouteille de qualité pour un simple verre de rosé que je le suis devant le pouvoir du peu de tissu sur le corps d’une femme. Je prends trois verres.


Nous l’avons perdue. La foule de corps en chaleur est dense. Les femmes sublimes, habillées légèrement discutent avec des hommes dont le langage corporel ne peut être interprété que comme signifiant un besoin urgent de possession. Certaines, plus belles encore, sont seules, et regardent presque tristement la piste, un verre à la main. Celles-là appartiennent au groupe de copines de notre voisine du bar précédent. Elles jalousent sans doute leurs quelques amies attablées au milieu des bouteilles de champagne avec des groupes d’hommes, souvent étrangers, plus souvent encore du golfe ou d’amérique latine, qui, elles, n’auront pas perdu leur soirée.

Contrairement à son habitude, le radar d’Eric ne papillonne pas à la recherche de la touriste égarée en quête du réconfort sexuel d’un beau médecin parisien. Il n’a qu’une cible et semble désespéré de la retrouver. C’est seulement devant les yeux écarquillés d’Eric et en suivant la direction pointée par ce regard incrédule que je retrouve ma douce. S’il ne l’avait pas crue plus tôt dans la soirée, il ne peut maintenant que constater que tout n’était pas que bravade et jeu pour le mettre mal à l’aise mais bien la simple expression d’une réalité. Je vois littéralement son cerveau tenter de réconcilier cette nouvelle information avec tous les indices patiemment parsemés par ma douce tout au long de ces dix jours. La sidération n’est que le résultat de la compréhension du chemin sur lequel il a mis le pied. C’est une chose de fantasmer comme la plupart des gens le font, une autre de se retrouver tout éveillé au centre d’un fantasme, un soir d’été.


Océane danse. Ses courbes s’expriment librement, sa sensualité jaillit, sa féminité n’a plus d’égal. Le monde s’arrête tout en accentuant sa rotation. Cette simple image aurait suffi à époustoufler mon ami séducteur. Celle qui s’offre à lui produit un effet bien plus fort. Chaque cellule de son corps entre en ébullition. plus rien n’existe que le spectacle qui s’offre à nous et dont ma douce nous fait cadeau. Elle nous a repérés depuis quelques secondes. Je peux le dire par d’infimes changements dans ses mouvements de danses mais surtout dans la façon bien plus appuyée depuis qu’elle nous a remarqué de caresser sa partenaire.


Une brune aux cheveux courts, pulpeuse, à la robe bleue près du corps, dont la poitrine semble prête à s’évader de son décolleté à chaque mouvement, danse avec Océane. Bien que moins talentueuse, la regarder n’a rien de déplaisant. Ma douce la met en valeur. Leurs mains se tiennent par moment, leurs corps se rapprochent. Elle s’éclatent simplement à chaque titre, partageant cette complicité éphémère que permettent les clubs. Leurs rapprochements se font au fur et à mesure plus francs, plus intimes. Une simple danse se transforme, au grès des notes de musiques et des basses en jeu sensuel. Océane a toujours eu cet attrait pour les belles poitrines. Je n’ignore pas qu’elle rêve de verser du champagne sur celle de sa partenaire pour y plonger la tête et se délecter du nectar dans cette coupe de chair. Leurs bouches frôlent leurs cous, puis s’approchent l’une de l’autre, se cherchant sans se trouver alors que les mains de cette inconnu se referment délicatement sur les hanches de ma douce. Ce simple geste fait remonter légèrement sa robe dorée à la limite de son cul parfaitement galbé. Ma douce embrasse soudainement sa nouvelle amie. Eric s’est adossé à une banquette et cherche un second souffle. Je me délecte pour ma part de ce tableau si bien composé. Quel peintre saurai rendre tant la lumière de la scène que le mouvement de ses protagonistes et la puissance de leurs sentiments et sensations? L’ardeur de leur baiser qui n’en finit pas attire l’attention des danseurs à proximité sans pour autant les gêner. les doigts de l’inconnue se perdent dans la chevelure sauvage d’Océane qui, elle, caresse le sein gauche de sa partenaire à travers le tissu de sa robe.


Quelques mots échangés par une bouche collée à une oreille, un rire, un sourire, un dernier baisers et nos deux muses enfiévrées se quittent. Océane s’approche de nous, légèrement décoiffée. Je lui tends son verre. La complicité qui nous unit à ce moment est intense. Elle n’a d’yeux que pour moi, oubliant notre proie quelques instants pour reconnecter avec moi. Notre échange silencieux est d’une intensité folle. Je lis la folie en elle ce soir. Elle a compris mon assentiment à tout ce qu’elle désirerait et m’en remerciera en libérant le feu qui l’anime.


Elle me tend son verre, se tourne vers Eric. Droite, presque hautaine, penche une fois encore légèrement la tête sur le côté et lui lance un regard de défi que seule elle sait lancer. Elle s’approche de lui en deux pas immenses, lui prend la main et l’attire sur la piste. Il a toujours été un peu empoté lorsqu’il s’agissait de danser mais tente de faire bonne figure. Elle se joue de lui, joue avec lui. Je m’amuse de ce spectacle du prédateur jouant avec sa proie avant de la dévorer. Dos à lui, elle tend son cul vers le bas ventre d’Eric et peut ainsi y sentir son sexe bandé pour s’assurer que l’alcool n’a pas affaibli ses ardeurs. Il ne sait où poser ses mains sur le corps de ma douce mais apprend doucement. Il m’a oublié. Elle pas du tout. Chaque geste est appuyé par un regard en ma direction. Il nous appartient, tel est le message. elle se retourne face à lui, entoure son cou de ses bras et danse ainsi, pour lui alors qu’il a laissé glisser ses propres mains sur son cul dont la fermeté ne peut que le faire bander d’avantage.


Tout s’accélère, je m’approche pour me joindre à eux, prendre ma place aux côté de ma complice pour le coup de grâce. J’ai maintenant envie de plus. Elle comprend le message. L’assaut est d’une rapidité fulgurante. Même si ses défenses n’avaient pas été démolies les unes après les autres après dix jours de sape intense, il n’aurait rien pu faire et n’aurait pas plus résisté. Les lèvres de ma douce se joignent aux siennes. Il s’abandonne immédiatement à ce baiser alors que je suis derrière ma douce, mes mains remontant de ses hanches à sa poitrine. Tout en l’embrassant il m’interroge du regard. Mon sourire lui suffit. Il est vaincu. Elle quitte ses lèvres et sa langue pour se tourner vers moi et m’embrasser à mon tour, collant une fois encore son cul sur la queue en érection mais enfermée de notre victime. Je fonds dans ce baiser. La passion qui nous anime depuis toujours s’élance hors de nous-même pour frapper notre entourage de sa puissance.


Nous dansons ainsi une grande partie de la nuit, alternant avec quelques pauses à regarder les clubbers se chercher, s’enivrer de fête, partageant ce non dit exquis de ce que nous partageons tous les trois et dans l’attente de l’aboutissement de cette dernière soirée d’été. Lorsque nos danses commencent à ne devenir acceptable que pour un club libertin, ce que les Caves ne sont pas, je décide d’écourter ces préliminaires délicieux. Saisissant avec tendresse le bras de ma douce alors qu’elle chuchote à l’oreille d’un Eric envoûté, je l’approche de moi.


Moi: “Il est temps.”


Ses bras m'enlacent avec amour, elle m’embrasse à nouveau avec passion et douceur.

Elle, se tournant vers Eric qui plein de tact, pour une fois, nous avait laissé seuls dans cet espace d’intimité : “Un dernier vers à la maison?”


Plus pour rechercher un soutien qu’un accord, Eric se tourne vers moi. Je ne lui laisse pas le temps de répondre trop conscient de ce que la réalisation de la concrétisation prochaine d’un fantasme pourrait causer comme hésitations, doutes, dégonflage. il est si difficile de trouver des hommes osant vivre leurs fantasmes pleinement. Je me dirige vers la sortie, fendant la foule enivrée et joyeuse pour trouver la chaleur de la nuit, suivi de près par mes complices. Nous courons presque dans cette nuit chaude et moite pour arriver à notre appartement. Océane s’arrête, faussement ivre, puis nous attire à elle l’un après l’autre pour nous embrasser, passer ses mains sur nos fessiers, et bien évidemment caresser nos queue dures pour s’assurer que dans quelques instant elle serait parfaitement honorée. Eric se laisse aller, enfin, à glisser sa main sous sa robe et à caresser sa chatte trempée et lisse. A la réaction de ma douce je comprends que des doigts l’ont pénétrée et qu’elle est avide d’approfondir cette rencontre. Nous poursuivons notre virée, croisant des groupes de fêtards passant d’un lieu de nuit à l’autre, attirant le regard intrigué de certains devant ce trio rieur dont la femme qui en compose le centre semble disposer de ses deux complices à l’envie.


Dans l'ascenseur qui nous monte à l'appartement, Océane prend la merveilleuse initiative de sortir la queue de notre proie pour la saisir à pleine main et la caresser. Elle peut alors constater sa taille généreuse. Tout en branlant un Éric déjà sur le point de jouir, elle m’embrasse, nos trois regards se mêlant dans le miroir de ce lieu exigu. Mes doigts la pénètrent à leur tour. Rarement je l’ai connue aussi mouillée, sa délicieuse intimité ouverte et prête à nous accueillir. Elle commence à gémir. D’une pression délicate sur les épaules de son jouet, elle l’invite à s’agenouiller devant elle. Le dos appuyé contre le miroir, elle écarte ses cuisses. Mes mains caressent ses seins, son ventre, nos langues se mêlant, Eric la déguste tout en la doigtant. J’aime la voir ainsi léchée, pénétrée. Il tourne autour de son clitoris si sensible, écarte ses lèvres de ses doigts, les suce avant de venir sucer son bouton. Elle se laisse aller à ses caressent et fond dans mes bras. La lumière de l’ascenseur s’éteint nous laissant tous les trois dans le noir alors que la langue d’Eric poursuit son oeuvre pour faire couler ma muse. Je ne saurai dire qui a appuyé sur le bouton mais la porte s’ouvre, la lumière renaît, Eric a toujours le visage entre les jambes d’Océane et semble ne jamais vouloir quitter ce havre de délices.


Dans un tourbillon de caresses, de baisers, les différentes portes nous séparant de l’appartement se sont ouvertes, tout est flou mais tout est bon. Nous voilà sur la terrasse, une vue sur la baie du Golfe discernable uniquement par les lumières de Saint-Maxime au fond et par celles plus nombreuses encore des yachts de différentes tailles qui parsèment le golfe. Trois shots de tequila posé sur la table. Océane est assise sur un fauteuil, les bretelles de sa robe sont tombées dévoilant sa poitrine dessinée par un génie de la courbe parfaite et terminée sur chaque sein par un bouton rose, dur, tendu n’attendant que nos bouches pour être sucés, léchés et mordillés. Ses cuisses sont indescemments écartées, sa robe étant remontée entièrement le long de ses cuisses et sa chatte, que nous avons chacun doigtée, offerte à nos vices. Les trois shots de tequila avalés après un toast porté à cette dernière soirée d’été, je me place derrière ma douce, laisse mes mains descendre de ses épaules à ses seins pour les caresser et pincer avec fermeté ses tétons. Un regain de timidité manque de saisir Eric à ce moment où toute marche arrière devient impossible. Ma douce qui connaît plus encore les hommes que moi-même, attrape sa ceinture et l’attire vers elle violemment. Le voilà debout devant elle, son sexe à nouveau sorti, en pleine érection juste devant elle. Ses mains saisissent Eric par les hanches pour lui permettre de prendre son sexe en bouche. Il s’abandonne totalement à la caresse onctueuse de sa bouche experte. C’est la troisième fois aujourd’hui qu’elle suce un homme. Elle aime ça par dessus tout. Surplombant la scène et caressant toujours ses seins avec application, je profite du spectacle offert par cette queue épaisse pénétrant la bouche de ma bien aimée. D’une main j’appuie sur sa tête afin de l’aider à avaler plus complètement encore la queue de notre proie. Elle l’avale en entier, lui faisant goûter à la douceur de sa gorge tout en lui caressant d’une main les couilles qui semblent particulièrement pleines. S’il n’avait pas bu il aurait sans aucun doute déjà répandu son jus au fond de la gorge de ma si belle salope.


Eric s’assied alors à moitié sur la table, Océane, suivant son mouvement afin de garder sa queue en bouche, se relève et se penche en avant. Sa robe tombe alors à ses pieds créant un minuscule tas de tissus et dévoilant ainsi entièrement son corps à la faible lueur d’une lune à peine présente dont nous profitons tous les deux. l’occasion est trop belle, son cul tendu vers moi m’invite explicitement à la pénétrer. Elle nous tient en son pouvoir même si nous feignons de l’ignorer. Ainsi positionnée, penchée sur la queue d’un mâle tandis que je commence à la pénétrer doucement par derrière, elle semble soumise aux délires bestiaux de deux mâles en rut mais la réalité est toute autre. Je me glisse en elle profondément mais très doucement. Sa chatte est ouverte et coule d’excitation. J’aime la pénétrer aussi profondément afin de sentir la caresse de sa chatte sur la fine peau de mes couilles. Son visage caché par ses cheveux, je la distingue sucer avidement mon ami, notre proie. Je devine ses mains le branler et lui masser les bourses, je devine sa bouche avaler le gland, la colonne de cette queue dressée pour elle puis passer aux couilles pleines tout en continuant à le masturber. Il la fixe, incrédule mais totalement absorbé par la magnificence du spectacle de cette déesse s’acharnant ainsi à le faire gicler. Mes vas et vient deviennent plus rapides, plus puissants. Toujours aussi profonds je la baise sans retenue. Elle gémit d’abord avant de laisser échapper quelques cris lorsque mes coups de reins se font plus forts. Quelques oreilles n’ayant pas trouvé le sommeil en cette chaude nuit captent certainement ces sons qui éveillent les envies. Une fessée retentit et rougi son merveilleux cul. Ce geste n’a pour seule conséquence que l’accentuation de ses mouvements pour aller à la rencontre de ma queue. Le claquement de mes couilles sur sa chatte résonne dans la nuit lorsque les gémissements d’Eric et ceux d’Océane ne les couvrent pas.


Elle nous repousse brutalement et force Eric à s’asseoir sur la chaise qu’elle occupait il y a quelques minutes. Il s’exécute, fébrile à l’idée de sa douce torture à venir. J’admire sa capacité à se retenir de jouir. Je lui tends l’un des préservatifs que j’avais avec moi, tant je sais qu’avec ma douce il faut être prêt à tout, tout le temps. Il l’enfile avec quelques difficultés liées tant à l’excitation qu’à l’alcool. Impatiente, elle l’enfourche alors et s’empale d’un coup sur sa queue. Projetant sa tête en arrière, la cascade de ses cheveux caressant son cul et les genoux de notre invité. Il saisit alors la poitrine mécaniquement tendue vers lui dans sa bouche et lèche chacun de ses seins, les dévore. Il a abandonné toute inhibition pour n'être plus qu’une bête de sexe. Elle prend un plaisir fou à remuer son cul sur cette queue qui l’emplit. Lui pousse un cri rauque de plaisir. Je m'approche du visage de ma douce et l’invite à me sucer une fois encore alors qu’elle poursuit son oeuvre et se donne du plaisir sur le sexe ainsi offert. Elle s’exécute avec application. Elle perd le contrôle, enfin, se libère. Son clito doit frotter sur le pubis d’Eric alors que sa queue remue en elle au gré des mouvements de son bassin. Ma propre queue lui emplit la bouche. Elle sent la veine sous ma colonne tendue pulser sous le désir et le plaisir. le plaisir qu’elle ressent en baisant ainsi notre proie est parfois tellement intense qu’elle ne peut conserver mon sexe en bouche. Elle le branle alors comme une démente et cri son plaisir à Eric qui lui aussi donne de grands coups de reins pour bien la défoncer.


Elle: “Vas-y baise moi putain! Défoncez moi!”


Ces ordre nous rendent fous. Je prends sa tête et baise sa bouche comme j’ai baisé sa chatte. Eric la tient par les hanches et la prend aussi fort et profondément qu’il le peut. Je la vois sur le point de défaillir tant les assauts de ces deux queues lui procurent de plaisir. Les frissonnements de son corps, que seul je puis discerner, m’indiquent que son orgasme n’est pas loin, qu’il va bientôt l’emporter. je saisis l’un de ses tétons entre deux doigts pour le pincer tout en continuant à lui prendre la bouche. Elle se cambre à l’extrême, Eric est pourpre tant il donne de lui même et tant il retient son jus. Soudain, le ciel s’embrase de plusieurs cris de jouissance. L’orgasme l’emporte loin de nous, son corps, pris de soubresauts s’acharne encore quelques secondes sur le sexe raide qui est en elle et grâce auquel elle s’est libérée. Elle me tient toujours dans sa paume mais n’est presque plus avec nous déjà. Ses ongles griffent profondément l’épaule de sa victime sur laquelle elle s’est agrippée. Un très fin filet de sang commence à couler… Est-ce juste par réflexe animal qu’elle l’a marqué ainsi ou bien pour matérialiser ainsi sa victoire sur sa proie? Cette même proie est toujours vaillante, son sexe pulse de plaisir au fond d’elle. Malgré l’orgasme elle poursuit le mouvement devenu lascif de son cul. C'est tout juste si Eric l’a entendue, vue, jouir. Lui-même s’est déconnecté du contexte, du cadre, pour ne plus vivre qu’à travers les sensations qui l’assaillent et lui font brûler le bas ventre.


Ma muse se relève légèrement, sans pitié aucune pour ce sexe abandonné ni pour son propriétaire incrédule. Elle colle son corps au mien. Les efforts des dernières minutes nous font oublier la chaleur environnante. Notre baiser est délicieux. Ses caresses descendent le long de mon dos luisant pour saisir ma queue elle-même au bord de l’explosion. D’un regard complice je comprends qu’elle souhaite en finir avec notre proie. Elle n’a pas encore eu ce pour quoi elle a si parfaitement œuvré cet été. Je l’embrasse plus fort encore avant de la laisser s’échapper.


Une déesse. Elle irradie la féminité, le sexe, le plaisir, la sensualité debout face à ces deux amis bandant pour elle et qui jamais ne sauront rompre le sort qu’elle leur a jeté. Eric s’est levé, nous sommes côte à côte, lui toujours hypnotisé, moi toujours amoureux. Etrange spectacle que ces deux mâles désarmés et dont les armes sont pourtant si vaillantes. Elle nous embrasse tour à tour, caressant nos torses, nos armes, baisant nos cous. Tant de douceur après tant de bestialité. Nos quatre mains la parcourent. Chaque centimètre de sa peau fait l’objet de d'affleurements, de caresses que nous souhaiterions infinis. Sa bouche partout à la fois, descend dans une danse érotique fascinante.


Ma muse, qui nous tient en son pouvoir est à genoux, chacune de ses mains saisissant fermement chacun de ses trophées et débutant leur oeuvre. Lorsqu’une queue n’est pas branlée elle est sucée, léchée. Le nuage électrique qui nous enveloppe n’est pas dissipé. Au contraire, il s’épaissit au gré de nos souffles profonds, des gémissements dont je ne saurais dire de quelle bouche ils proviennent, de notre besoin de jouir. Chatte jouant avec ses proies avant de les achever, la déesse qui nous dévore se plaît à faire durer cette délicieuse torture.


Elle, d’une voix descendue de l’olympe, nous frappant au creux de nos ventres brûlants:


“Alors messieurs je n’ai pas le droit à ma récompense?”


La victime ainsi consommée a un dernier soubresaut de bestialité, comme une proie tentant vainement dans un dernier exploit de fuir sa prédatrice. Eric lui saisi la tête pour à son tour baiser les lèvres rouges gonflées de plaisir qu’elle lui offre impudiquement. Il ne faut que quelques coups de reins et de langue pour que soudain, ma douce, écartant ses lèvres d’une queue si désirée tout en la branlant de toutes ses forces dans une douce étreinte, ne soit honorée de la vie de notre proie, se vidant par giclées, qu’elle accueille avec délice et fierté tant sur le visage que dans sa bouche toujours ouverte, plantant son regard victorieux dans celui défait, perdu et pourtant satisfait de notre proie. Il hurle plus fort qu’elle encore dans cette jouissance profonde et complète. Il se vide dans un dernier cri qui devient gémissement.


Si je m’étais cru abandonné, je me trompais. Le feu de ses yeux tournés vers moi, l’image de mon amour souillée de la vie de notre victime, offerte ainsi devant moi, la pression de ses doigts sur ma colonne de chair, déclenche ma propre libération. A mon tour, mon sperme jaillit pour inonder ma douce. Elle me reçoit avec passion, délectation s’acharnant à me vider de la dernière goutte d’un jus qu’elle a pris soin aujourd’hui de déguster. La jouissance est si puissante que je me retient à la rambarde de la terrasse, dos tourné à la mer si calme en comparaison de la tempête qui vient de nous emporter tous les trois.


Je vis pour la voir ainsi, satisfaite, victorieuse, épanouie, heureuse et amoureuse. Elle vit pour me voir ainsi, excité, victorieux, épanoui, heureux et amoureux. Se relevant avec grâce, le sourire qu’elle m’offre me transperce et me libère. Elle se tourne délicatement vers sa proie épuisée, marquée à vie non pas par cette griffure superficielle mais par l’intensité d’un plaisir qui lui était inconnu et, dans un sourire d’une tendresse désarmante, lui caresser l’épaule meurtrie et lui glisser espièglement un “Merci”.


Nous restons sans voix. Je la regarde s’éloigner, dansante et frivole. Elle entre dans l’appartement vous laissant seuls sur la terrasse pour profiter de ce point de vue sublime alors que le jour se lève timidement, dévoilant une mer d’huile, quelques voiliers et yatch encore endormis puis, plus loin les montagnes du massif des Maures, paisibles. Pas un mot. Nous partageons ce moment de quiétude et cette vue après avoir été dévorés. Je ne puis m’empêcher de penser qu’aussi somptueuse soit cette vue matinale, elle me paraît terne ce matin sans la silhouette de ma douce s’y découpant, s’y fondant.


Jouissance de l’été.


Sa tête repose sur mon torse, mon bras l'enlace. Quelques heures de sommeil avant de rentrer à notre vie parisienne. Elle dort, elle rêve. Le film de notre été me hante aussi sûrement que le souvenir d’Océane hantera Eric à jamais. La sentir ainsi abandonnée contre moi m’envahit de bonheur.


Ma complice, ma muse, ma douce mon amour. Merci pour cet été.


Fin

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© 2019 by Eric Wild

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